Le gouvernement Michel Rocard constitué en mai 1988 place à nouveau sous l’autorité du Premier ministre un secrétaire d’État, puis ministre délégué à l’Environnement (après une tutelle du ministre de l’Equipement en 1986-1988). C’est à Brice Lalonde, militant de l’association les Amis de la terre puis candidat écologiste à l’élection présidentielle de 1981, qu’est confiée cette fonction. L’intitulé de son secrétariat d’État à l’Environnement est modifié en 1989 pour devenir « secrétariat d’État à l’Environnement et aux risques technologiques et naturels majeurs  ». Dans le gouvernement d’Édith Cresson, son ministère devient autonome et n’est plus placé sous la tutelle du Premier ministre.
L’action de Brice Lalonde est marquée notamment par l’obligation de l’équipement des voitures d’un pot catalytique pour les constructeurs automobiles, la reprise de leurs emballages par les entreprises et la création de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) par la fusion de plusieurs agences existantes. Son action internationale lui sert d’argument pour accroître le pouvoir de son ministère, dont il cherche à renforcer l’administration.
Sources Archives nationales
Historique du cabinet ministériel Brice Lalonde, 1988-1992