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Répertoire d’archives détaillé : Société française des urbanistes : fonctionnement, activités, 1914-2005


Fonds d’archives conservés aux Archives nationales du monde du travail

Société française des urbanistes (SFU)

Cotes extrêmes : 2007 65, 2009 3
Dates extrêmes  : 1914-2005
Description matérielle : Entrée 2007 65 : 16,30 ml. Entrée 2009 3 : 7,20 ml.
Conditions de communicabilité  : Selon les délais légaux (Loi Archives 2008).
PRÉSENTATION DU CONTENU
Le fonds de la Société française des urbanistes est entré aux Archives nationales du monde du travail le 18 septembre 2007 par voie de don à l’État. Il est complété en 2009 par une seconde entrée portant le numéro 2009 003.

Entrée 2007 65Répertoire détaillé (fichier pdf) :
2007 65 1-2 - Constitution - 1914-2002
2007 65 3-60 - Fonctionnement - 1933-2005
2007 65 61-102 - Adhérents - 1930-2002
2007 65 103-126 - Activités spécifiques - 1962-2004
2007 65 127-135 - Comptabilité et finances - 1953-2002
2007 65 136-140 - Personnel - 1963-2004
2007 65 141-142 - Contentieux - 1974-1995
2007 65 143-161 - Bibliothèque - 1966-2004

Entrée 2009 3Répertoire détaillé (fichier pdf) :
2009 3 1 - Constitution - 1949-1976
2009 3 2-36 - Fonctionnement et vie de l’association - 1931-1987
2009 3 37 - Adhérents - 1944-1961
2009 3 38-53 - Activités spécifiques de l’association - 1953-1986
2009 3 54-56 - Comptabilité et finances - 1938-1982
2009 3 57 - Contentieux - 1981-1985
2009 3 58-62 - Bibliothèque - 1943-1978, s. d.
MODALITÉS D’ENTRÉES
Archives entrées par voie de don.
STATUT JURIDIQUE
Archives privées
LIEU DE CONSERVATION
Archives nationales du monde du travail
PRÉSENTATION DU PRODUCTEUR
En 1911, la Société française des urbanistes prend naissance sous l’impulsion de techniciens de la section d’hygiène urbaine et rurale, qui avaient compris l’importance des enjeux économiques, politiques et sociaux de l’aménagement du territoire. Il s’agit des architectes Donat Alfred Agache, M. Auburtin, A. Bérard, E. Hébrard, Eugène Hénard, Léon Jaussely, Albert Parenty, Henri Prost, de l’ingénieur et paysagiste J. C. N. Forestier et du paysagiste E. Redont. Tous participent alors à la préparation du texte qui devint la première loi française sur « l’aménagement, l’embellissement et l’extension des villes », dite « loi Cornudet » du 14 mars 1919 et modifiée au 19 juillet 1924. Le 10 mars 1914 marque la date de l’enregistrement officiel des statuts de l’association initialement appelée Société française des architectes urbanistes (S.F.A.U.) compte tenu de la prééminence des architectes en son sein. Son premier président, E. Hénard est assisté de D. A. Agache, secrétaire général. L’association a alors pour objet « l’étude en commun des questions d’urbanisme ».

En 1919, l’association, devenue Société française des urbanistes (S.F.U.) (président : L. Jaussely, secrétaire général : D. A. Agache), concourt activement à la promulgation de la « loi Cornudet ». Parallèlement, elle organise des conférences et des concours comme la Conférence interalliée d’urbanisme à Paris. En 1921, la S.F.U. se dote de nouveaux statuts. Elle établit un programme d’action dont les principaux traits sont de « réunir une documentation technique, aider à la diffusion des connaissances d’urbanisme par des conférences, des cours, des expositions et des publications d’ouvrages ou d’articles, centraliser les vœux émis dans les divers congrès internationaux et en étudier la réalisation pratique pour la France... ».

La SFU mène, dans l’entre deux-guerres, une importante action de promotion de l’urbanisme, à la fois auprès des administrations mais aussi et surtout auprès de l’opinion publique. Ainsi par exemple, en 1923, la SFU organise à Strasbourg le congrès international de l’urbanisme et d’hygiène municipale

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, un grand nombre de ses adhérents est appelé à participer à la mise en place des Services d’urbanisme de l’État.

Parallèlement, la société poursuit ses réflexions abordant des thèmes qui sont toujours d’actualité à savoir le cadre de vie, l’environnement ou le concept d’approche globale. Mais, divers courants se forment au sein de la SFU. Même si les écrits de Le Corbusier, la Charte d’Athènes et ses applications sur le terrain, restent les fondements théoriques, les praticiens de la SFU tentent de développer une réflexion théorique avec des positions diversifiées comme celles de Gaston Bardet, André Gutton, Robert Auzelle, René Magnan, Paul Dufournet, Maurice François Rouge...

De 1976 à 1979, la SFU mène le combat pour la reconnaissance de l’urbanisme. Trois congrès précisent la ligne générale de la SFU et indiquent le sens de ses actions futures. En 1977, à Dijon, l’on réaffirme les enjeux fondamentaux que contenait toute décision d’aménagement des territoires, de planification économique, d’organisation relative des modes de vie ruraux et urbains et de transformation des cadres de vie ; en 1978, à Créteil, l’on dégage la nature des responsabilités relatives aux élus, aux urbanistes et aux citoyens, dans le contenu des dispositions d’aménagement ; et en 1979, à la Sorbonne, après six mois de recensement des diverses formes d’enseignement et de formation existant en France, la SFU marque fermement la nécessité d’organiser la diversité des enseignements et des formations à l’urbanisme, parallèlement à l’organisation de la profession d’urbaniste à laquelle elle attache, depuis toujours, l’essence même de son action.

Le 3 Avril 1998, est signé, au siège de la SFU, l’acte de constitution de l’Office professionnel de Qualification des urbanistes (O.P.Q.U.). En outre, la SFU développe nombre d’actions dans le cadre de ses activités au sein du Conseil européen des urbanistes : animation du débat sur le Schéma de Développement de l’espace communautaire (SDEC), participation au jury du Grand prix européen d’urbanisme. Enfin, la SFU assure la parution de son bulletin interne Recto Verso et met en place son site sur le réseau Internet. En 2003, la SFU et l’ensemble des membres du Conseil Européen des Urbanistes (European Council of Town Planners) CEU-ECTP proclament la « Nouvelle Charte d’Athènes ».