Pour limiter l’urbanisation sauvage du littoral de la côte d’Azur le ministère de la Construction se dota en 1968 d’un outil juridique lui permettant de délimiter des « périmètres sensibles » au titre desquels « le permis de construire peut-être refusé si les constructions, par leur situation, leurs dimensions, ou l’aspect extérieur sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales ». Cette disposition fût étendue à l’ensemble du territoire deux ans plus tard.