Les discussions portèrent aussi sur les moyens de faire face aux « maladies de la civilisation » dues à l’environnement artificialisé des agglomérations industrielles. Le professeur Bourlière qui s’y exprimait au titre de la France y déclara : « la Nature elle-même aidera à préserver la plus estimable des ressources naturelles dans les agglomérations urbaines, l’Homme lui-même » ; ce qui, cinquante ans plus tard, donnera le concept des « Solutions fondées sur la nature » mis en avant par l’UICN selon la définition qu’elle en donne aujourd’hui : « Nous nous fions à la nature et à la capacité des écosystèmes sains pour protéger les personnes, améliorer les infrastructures et assurer la richesse et la stabilité de la biodiversité à l’avenir ». Le congrès conclut ses travaux par l’adoption de la Déclaration d’Amsterdam et en lançant un « appel au monde ».