Ressources
>Inventaires d’archives privées (2601 - 2838ml - 5 To archives numériques)
>Personnalités - niveau national (28 - 76 ml - 795 Mo)
>Grison Pierre, haut fonctionnaire
Le fil conducteur de ces activités est représenté par la lutte biologique et la protection des végétaux. En 1955, Pierre Grison crée à l’INRA la station de recherche de lutte biologique et de biocénotique, installée à La Minière (Yvelines), et la dirige.
Lorsque le 4 janvier 1966, un arrêté constitue auprès de la DGRSRT (Délégation générale à la recherche scientifique et technique) un comité scientifique ELB (équilibre et lutte biologique), c’est Pierre Grison qui est chargé d’en assurer la présidence, ce qu’il fera jusqu’au remplacement du comité en 1976 par un autre comité GRNR (Gestion des ressources naturelles renouvelables) dont le président, le professeur Sauvage, est d’ailleurs choisi sur sa recommandation. A cette occasion, le délégué général, Hubert Curien, adresse à Pierre Grison une chaleureuse lettre de remerciements pour son rôle dans la recherche.
C’est qu’entre-temps, les activités de Grison se sont multipliées. Depuis longtemps, il souhaitait que l’INRA consacre une station à la lutte biologique en milieu forestier, à la zoologie forestière. En 1970, il est nommé responsable de la mission de coordination des recherches en zoologie forestière de l’INRA ; surtout, il obtient au 1er janvier 1972 le dédoublement de la station de recherche de lutte biologique en deux stations, station de lutte biologique d’une part, station de zoologie forestière d’autre. La même année 1972, la France décide de participer au programme "MAB : Man And Biosphere - l’homme et la biosphère" lancé en 1970 par l’Unesco. Un comité national français est constitué, et Pierre Grison chargé d’en assurer la présidence. De même lorsque le 22 octobre 1975 est constitué un comité scientifique "Faune et flore" auprès du Ministère chargé de l’environnement (secrétariat général du haut comité à l’environnement) : ce comité, le septième lancé depuis 1971 par le Ministère pour suivre, lancer et évaluer des programmes de recherche sur l’environnement, doit naturellement se trouver associé de près au comité national français du MAB ; aussi Grison en est-il nommé Président.