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Théodore Monod : biographie

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Musée national d’histoire naturelle. Direction des bibliothèques et de la documentation. Bibliothèque centrale

Théodore Monod, fils de Wilfred (1867-1943) et Dorina (1868-1962) Monod , naît le 9 avril 1902 à Rouen où son père exerce son ministère de pasteur. Avant lui sont nés Gabriel (1892), décédé à sa naissance, Samuel (1894-1974), plus connu sous le pseudonyme de Maximilien Vox , et Silvain (1898-1987). Dès 1907, la famille s’installe à Paris, tout près du Jardin des Plantes et du Muséum national d’Histoire naturelle, ce qui contribua à éveiller la vocation de naturaliste de Théodore Monod. Précoce, il réalise ses premiers écrits sur le sujet dès 1915.Reçu bachelier en 1918, il hésite à devenir pasteur, mais passe finalement sa licence de sciences naturelles à la Sorbonne qu’il obtient en 1922. Pendant ce temps, entre 1920 et 1922, il participe à trois croisières océanographiques et voit publier ses premiers travaux scientifiques. Ces résultats lui valent d’être nommé assistant au Muséum national d’Histoire naturelle à l’âge de 20 ans.
En novembre 1922, il est envoyé à Port-Etienne, sur la côte mauritanienne, afin d’étudier la faune marine. Au moment de prendre le bateau du retour, en octobre 1923, il décide de se joindre à une caravane et fait 800 kilomètres à dos de chameau jusqu’à Saint-Louis du Sénégal. Il vient de réaliser sa première méharée et celle-ci est à l’origine de la passion pour le désert qui ne le quittera plus. Deux ans plus tard, entre septembre 1925 et septembre 1926, Théodore Monod est chargé d’étudier les poissons du littoral lors d’une mission au Cameroun. Cette même année 1926 le voit soutenir sa thèse de doctorat à la Sorbonne sur les Gnathiidae . En 1927, il prend part en qualité de naturaliste à l’expédition Augérias-Draper entre Alger et Tombouctou. A cette occasion, il découvre le fossile de l’homme d’Asselar. Sa passion pour le désert étant désormais bien affirmée, il décide de faire son service militaire dans les compagnies sahariennes comme chamelier de deuxième classe. Durant cette période, les déplacements de son groupe se font souvent en fonction des besoins qu’exigent ses recherches scientifiques. Cela lui permet notamment d’explorer les massifs de l’Ahnet et du Tassili.