Quel curieux clin d’œil du destin ! Au moment o๠se tenaient, quasi simultanément, début décembre, deux conférences, à Gaborone - Bostswana (qualifiée de « Sommet sur l’éléphant d’Afrique  ») et à Paris, conférences qui pourraient s’avérer décisives pour la survie des éléphants, s’éteignait Nelson Mandela. Celui que les Africains appelaient le baobab, parce qu’il avait résisté à tout et qui fà »t l’apôtre de tant de combats, le fut aussi pour les éléphants. Il appela, à plusieurs reprises à une réaction en leur faveur, les qualifiant de « Patrimoine de toute l’Afrique  ». Et il avait raison, car il fut un temps o๠les éléphants étaient presque partout présents sur la terre d’Afrique : du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest.